Le Merveilleux Ménétrier, Jacob et Wilhem Grimm

LE CONTE :

Il était une fois un ménétrier qui avait un violon merveilleux. Ce ménétrier se rendit un jour tout seul dans une forêt, laissant errer sa pensée ça et là, et quand il ne sut plus à quoi songer, il se dit :
« Le temps commence à me sembler long dans cette forêt, je veux faire en sorte qu’il m’arrive un bon compagnon. »
En conséquence, il prit son violon qu’il portait sur le dos, et se mit à jouer un air qui réveilla mille échos dans le feuillage. Il n’y avait pas longtemps qu’il jouait, lorsqu’un loup vint en tapinois derrière les arbres.
« Ciel ! Voilà un loup ! Ce n’est point là le compagnon que je désire, pensa le ménétrier. »
Cependant le loup s’approcha, et lui dit :
« Eh ! Cher ménétrier, que tu joues bien ! Ne pourrais-je pas aussi apprendre ton art ?
– La chose est facile, répondit le ménétrier, il suffit pour cela que tu fasses exactement tout ce que je te dirai.
– Oh ! Cher ménétrier, reprit le loup, je veux t’obéir, comme un écolier obéit à son maître. »
Le musicien lui enjoignit de le suivre, et lorsqu’ils eurent fait un bout de chemin, ils arrivèrent au pied d’un vieux chêne qui était creux et fendu par le milieu.
« Tu vois cet arbre, dit le ménétrier, si tu veux apprendre à jouer du violon, il faut que tu places tes pattes de devant dans cette fente. »
Le loup obéit, mais le musicien ramassa aussitôt une pierre et en frappa avec tant de force les deux pattes du loup, qu’elles s’enfoncèrent dans la fente, et que le pauvre animal dut rester prisonnier.
« Attends-moi jusqu’à ce que je revienne, ajouta le ménétrier ! »
Et il continua sa route.

Il avait à peine marché pendant quelques minutes, qu’il se prit à penser de nouveau :
« Le temps me semble si long dans cette forêt, que je vais tâcher de m’attirer un autre compagnon. »
En conséquence, il prit son violon, et joua un nouvel air. Il n’y avait pas longtemps qu’il jouait, lorsqu’un renard arriva en tapinois à travers les arbres.
« Ah ! Voilà un renard, se dit le musicien, ce n’est pas là le compagnon que je désire. »
Le renard s’approcha, et lui dit : 
« Eh ! Cher musicien, que tu joues bien ! Je voudrais bien apprendre ton art.
– La chose est facile, répondit le musicien, il suffit pour cela que tu fasses exactement tout ce que je te dirai.
– Oh ! Cher musicien, reprit le renard, je te promets de t’obéir, comme un écolier obéit à son maître.
– Suis-moi, dit le ménétrier ! »
Quand ils eurent marché pendant quelques minutes, ils arrivèrent à un sentier bordé des deux côtés par de hauts arbustes. En cet endroit, le musicien s’arrêta, saisit d’un côté du chemin un noisetier qu’il inclina contre terre, mit le pied sur sa cime, puis de l’autre côté, il en fit de même avec un autre arbrisseau, après quoi, s’adressant au renard :
« Maintenant, camarade, s’il est vrai que tu veuilles apprendre quelque chose, avance ta patte gauche. »
Le renard obéit, et le musicien lui lia la patte à l’arbre de gauche.
« Renard, mon ami, lui dit-il ensuite, avance maintenant ta patte droite. » L’animal ne se le fit pas dire deux fois, et le ménétrier lui lia cette patte à l’arbre de droite. Cela fait, il lâcha les deux arbustes qui se redressèrent soudain, emportant avec eux dans l’air le renard qui resta suspendu et se débattit vainement.
« Attends-moi jusqu’à ce que je revienne, dit le musicien ! »
Et il continua sa route.

Il ne tarda pas à penser pour la troisième fois :
« Le temps me semble long dans cette forêt, il faut que je tâche de me procurer un autre compagnon. »
En conséquence, il prit son violon, et les accords qu’il en tira retentirent à travers le bois. Alors arriva, à bonds légers, un lièvre. « 
« Ah ! Voilà un lièvre, se dit le musicien. Ce n’est pas là le compagnon que je désire.
– Eh ! Cher musicien, dit le lièvre, que tu joues bien ! Je voudrais bien apprendre ton art.
– La chose est facile, répondit le ménétrier, il suffit pour cela que tu fasses exactement tout ce que je te dirai.
– Oh ! Cher musicien, reprit le lièvre, je te promets de t’obéir comme un écolier obéit à son maître. »
Ils cheminèrent quelque temps ensemble, puis ils arrivèrent à un endroit moins sombre du bois où se trouvait un peuplier. Le musicien attacha au cou du lièvre une longue corde qu’il noua au peuplier par l’autre bout. « Maintenant alerte ! Ami lièvre, fais-moi vingt fois en sautant le tour de l’arbre. »
Le lièvre obéit et quand il eut fait vingt fois le tour commandé, la corde était enroulée vingt fois autour de l’arbre, si bien que le lièvre se trouva captif, et il eut beau tirer de toutes ses forces, il ne réussit qu’à se meurtrir le cou avec la corde.
« Attends-moi jusqu’à ce que je revienne, dit le musicien. »
Et il poursuivit sa route.

Cependant à force de tirer, de s’agiter, de mordre la pierre et de travailler en tous sens, le loup avait fini par rendre la liberté à ses pattes en les retirant de la fente. Plein de colère et de rage, il se mit à la poursuite du musicien qu’il se promettait de mettre en pièces. Lorsque le renard l’aperçut qui arrivait au galop, il se prit à gémir et à crier de toutes ses forces :
« Frère loup, viens à mon secours ! Le musicien m’a trompé. »
Le loup inclina les deux arbustes, rompit les cordes d’un coup de dent, et rendit la liberté au renard qui le suivit, impatient aussi de se venger du musicien. Ils rencontrèrent bientôt le pauvre lièvre, qu’ils délivrèrent également, et tous les trois se mirent à la poursuite de l’ennemi commun.

Or, en continuant son chemin, le ménétrier avait une quatrième fois joué de son violon merveilleux. Pour le coup il avait mieux réussi. Les accords de son instrument étaient arrivés jusqu’aux oreilles d’un pauvre bûcheron, qui, séduit par cette douce musique, abandonna sa besogne, et, la hache sous le bras, s’empressa de courir vers l’endroit d’où partaient les sons.
« Voilà donc enfin le compagnon qu’il me faut, dit le musicien, car je cherchais un homme et non des bêtes sauvages ! »
Puis il se remit à jouer d’une façon si harmonieuse et si magique, que le pauvre homme resta là immobile comme sous l’empire d’un charme, et que son coeur déborda de joie. C’est en ce moment qu’arrivèrent le loup, le renard et le lièvre. Le bûcheron n’eut pas de peine à remarquer que ses camarades n’avaient pas les meilleures intentions. En conséquence, il saisit sa hache brillante et se plaça devant le musicien, d’un air qui voulait dire :
« Celui qui en veut au ménétrier fera bien de se tenir sur ses gardes, car il aura affaire à moi ! »
Aussi la peur s’empara-t-elle des animaux conjurés, qui retournèrent en courant dans la forêt. Le musicien témoigna sa reconnaissance au bûcheron en lui jouant encore un air mélodieux, puis il s’éloigna.

 

MON DÉCRYPTAGE DU MERVEILLEUX MÉNÉTRIER :

Ce ménétrier semble bien cruel envers ces animaux qui lui demandent si gentiment d’apprendre à jouer du violon. Pratiquer un art, faire une recherche dans un autre domaine est aussi parfois bien difficile. C’est ce que pourrait nous décrire ce conte  des frères Grimm « Le merveilleux ménétrier » ou, les animaux, le bûcheron et le musicien ne symboliseraient qu’une seule personne dans son évolution créative.

Le loup mettrait en image la force brute, l’énergie. Pour apprendre le violon, il doit concentrer sa pensée sur ces membres, rassembler ses pattes, discipliner sa sauvagerie… C’est douloureux.

Le renard figurerait la ruse et l’élégance. Il doit ouvrir ses gestes vers l’extérieur, manipuler son archer avec adresse, projeter le son dans l’espace… Mais il se retrouve prisonnier dans les nuages.

Le lièvre symboliserait la rapidité. Il déplace ses doigts sur les cordes en galopant… Mais a force de tourner au raz du sol, il finit par s’étrangler. La virtuosité n’est pas encore de l’art.

La maîtrise des mouvements ne suffit pas au talent. Il faut donner du sentiment à la création! C’est ce que cherche désespérément le ménétrier dans cette forêt. Il le découvre auprès du bûcheron, un homme enfin, qui aime le musicien et le protège de la colère du loup, du renard et du lièvre, sans les tuer.

Le plus grand Art auquel parvient le ménétrier pourrait-être l’harmonie entre, un corp fort, gracieux et virtuose, représenté par les animaux, un cœur aimant, figuré par le bûcheron et un esprit inventif, le sien, qui utilise ces énergies variées. Être équilibré, il peut poursuivre son chemin de vie joyeusement.

VOILÀ MON INTERPRÉTATION… MAIS IL Y EN A PEUT ÊTRE D’AUTRES. QUELLE EST LA VÔTRE ?

Jean de l’Ours, Olivier de Robert

LE CONTE :

ÉCOUTER tout d’abord l’histoire de JEAN DE L’OURS, merveilleusement racontée PAR OLIVIER DE ROBERT sur YouTube – Les conteurs Pyrénéens – Ariège – TV Izard – Esprit des Pyrénées… (CLIQUER ICI…)

Et REVENIR SUR CETTE PAGE POUR EN LIRE UNE ANALYSE !

 

MON DÉCRYPTAGE DE JEAN DE L’OURS :

Un ours enlève une bergère. L’animal s’adonne-t- il seulement à ses insctincts bestiaux ou est il séduit par l’humanité de la jeune fille ? Il croit la posséder en l’emprisonnant dans une grotte ! Est elle envoûtée par son animalité, esclave de ses sens, ou bien soumise à sa force brute ? L’histoire dit seulement que de leur rencontre naît un bébé.

Dans le monde animal, les êtres ne sont pas nommés et c’est donc sa mère qui l’appelle Jean. Lorsqu’il grandit, elle lui raconte sa nostalgie du village, sa civilisation. Redevient elle humaine au travers de ses sentiments pour son fils ? Elle lui enseigne l’amour. Il lui promet en retour qu’il la délivrera. Mais un enfant dépend de ses deux parents pour survivre. Si la maman est assujettie à la brutalité d’un époux, l’enfant sera aussi prisonnier de ses pulsions animales. Au début, il est trop faible pour résister à la toute puissance du père. Il lui faudra atteindre l’âge de raison pour se libérer de son joug : À sept ans, il parvient à soulever la roche obstruant la grotte qui les emprisonnait, lui et sa mère. C’est donc en alliant les qualités de ses deux parents, la puissance physique de l’un, l’amour, le rêve de liberté et le raffinement de l’autre, qu’il parvient à se rapprocher des humains.

Ce n’est que lorsqu’il commence à vivre parmi eux que l’enfant reçoit un nom de famille : Jean de l’Ours. Si le prénom donné par sa mère est humain, son nom de famille tient sa particule noble de son animal de père, un sobriquet qui exprime tout le paradoxe de sa naissance ! Est ce un déclassement ou le contraire ? Au village de sa mère, il subit les moqueries des autres, l’inhumanité parmi les humains. Bientôt, il doit s’enfuir pour leur échapper, mais aussi pour les épargner, car sa force brute les menace. D’ailleurs, dans sa maturation, un individu ne doit il pas, prendre de la distance par rapport au monde maternel ?

Gravure du 15e siècle montrant un hybride né d’un ours et d’une femme.

De multiples aventures que le conteur ne précise pas lui surviennent dont il ressort toujours vainqueur… grâce à sa force…

Mais un jour, la soif lui vient, une immense soif. Il se retrouve devant la margelle d’un puits, un puits sans fond. Y découvrira-t il de l’eau pour étancher sa soif, celle originelle du ventre maternel, ou bien les secrets de son inconscient ? Jean de l’Ours plonge dans ces profondeurs et découvre un château. Pour un jeune homme si rustre, c’est une riche trouvaille ! Une princesse y est prisonnière d’un mauvais diable, comme sa mère l’était d’un méchant. Notre héros et la jeune fille s’éprennent l’un de l’autre. Il voudrait la délivrer comme il a voulu délivrer sa mère. Comme son père l’ours, Jean s’émeut d’une femme plus subtile que lui. L’histoire de répète d’une générations à l’autre, mais en s’affinant, car il est déjà un demi-homme et une princesse, vouée à dominer le pays, est plus noble qu’une bergère.

À droite, illustration d’Édouard Zier représentant Jean de l’Ours (1885)  

Au fond d’un puits, la vision est trouble, au fond de l’inconscient, le thème obscur. Le méchant des contes, est toujours figuré par l’autre, symbolisé ici par le mauvais diable geôlier de la princesse ! Cependant, on pourrait interpréter que Jean revit le combat intérieur de son père l’ours, comme celui de tout homme, entre user de sa force musculaire pour dominer… ou protéger les femmes ? Il doit lutter contre le Diable en lui même. Doit il libérer sa propre féminité pour atteindre un niveau d’évolution supérieur ? De son côté, la princesse décrite par le conteur est extraordinairement passive, absente en tant que sujet. Doit elle choisir entre se soumettre ou se positionner en égale de l’homme ? Devra-t elle développer son animalité et sa masculinité pour exister à part entière et être en mesure de partager sa civilité ? L’amour peut il être profond lorsque l’un est assujetti à l’autre ?

Un aigle blanc propose aux amoureux de s’envoler avec lui. Par sa faculté de s’élever du sol, l’oiseau symboliserait l’esprit, ou l’intelligence. La couleur blanche serait la pureté, ou la lumière, la transcendance. Cet aigle blanc là n’est pourtant pas un pur esprit ! Il doit se nourrir de matière réelle pour sortir notre héros et sa princesse du trou. Jean de l’Ours lui offre d’abord tout ce qu’il possède, pain, fromage… Mais cela n’est pas suffisant ! Sans aliments concrets, l’oiseau perd son énergie, rechute, sombre à nouveau dans l’obscurité. Bientôt, c’est un morceau de sa cuisse, sa propre viande, à laquelle notre héros renonce pour aider le rapace à reprendre son ascension vers la lumière.

Que pourrait signifier ce cannibalisme très particulier ? Lorsqu’on se ronge les sangs, c’est que l’on plonge et replonge dans la souffrance. Est ce une étape nécessaire pour éclairer son inconscient ? Il semble bien que Jean doive abandonner une part de sa force physique ! Est ce pour la transformer, en force psychique ? La nourriture de son esprit dépend elle d’une meilleure conscience de ses pulsions inférieures ? Doit il consommer la chair de la princesse avec la sienne pour rencontrer son âme, ou, pour cela, s’en détacher ? Doit il prendre conscience que la princesse est une personne en la sortant de son rôle d’Anima passive ? Quand à elle, pour s’ennoblir au delà de son statut, doit elle choisir un homme, un Animus qui a développé d’autres valeurs que la puissance brute ? Jean, la princesse et l’aigle pourraient n’être qu’une seule et même personne ! Pour s’accomplir, l’être humain.e doit il.elle ingurgiter, ou faire épouser masculin et féminin en lui même ? Ainsi, l’homme animal, par le sacrifice d’une part de son agressivité, la princesse avec son humanité de femme, et l’aigle, avec son intelligence apte à s’élever, parviennent ils tous trois, ensemble, à se libérer.

Un être humain s’accomplit par son corps, coeur et esprit !

Les couples aussi ! C’est peut être, l’amour entre ces deux qui permet à chacun de s’élever. Ils s’épanouissent par leurs pulsions primitives, animales, mais aussi dans une acceptation plus globale et transcendante de la liberté de l’autre, une conscience donnée par l’aigle ! En suite de la remontée du puits, on peut imaginer que les deux amoureux ne voudrons pas s’emprisonner l’un l’autre, ni dans une grotte, ni un château, fût-il doré. Le roi, père de la princesse, sacralise le couple qu’elle forme avec Jean De l’Ours. Notre héros peut espérer devenir roi un jour, grâce à sa reine… Et leurs enfants, qui descendent de la montagne, ou du fond des âges, nous tous, appartenons à la grande monarchie de sang mêlé, humaine et animale. De ces origines nous pouvons être fiers !

 

L’ours, de Pitiggliano, ancêtre mythique de la dynastie Orsini. La famille Orsini (en latin Ursinis et en français « des Ursins ») est l’une des familles princières les plus importantes de l’Italie médiévale et de la Renaissance…

Ce conte pourrait évoquer l’histoire des humains depuis la préhistoire. Pour sauvegarder leur progéniture, les femmes, plutôt cueilleuses, se sont confinées aux abords des grottes et, des millénaires plus tard, dans des maisons ou châteaux. Pendant ce temps, les hommes chassaient ou guerroyaient. Au retour, certains d’entre eux sont devenus prédateur familial. Grottes et châteaux sont alors devenues prisons. Depuis, l’humanité expérimente une alternance de cultures basées sur l’asservissement des femmes par les hommes, avec d’autres ou les relations entre époux sont plus égalitaires. Lorsque les enfants grandissent dans une famille basée sur une relation dominant/dominé, ils sont tentés plus tard de reproduire ce modèle dans la société et tout leur environnement. Les régimes politiques suivent ce prototype despotique avec leur peuple… et ce dernier opprime l’ensemble du monde naturel.

Y aura-t-il toujours une part de brutalité dans l’être humain ? Si hommes et femmes parvenaient à une relation équitable, serait ce les relations entre tous les membres de la société, mais aussi celles avec la nature qui s’harmoniseraient ?

Ce mythe fondateur pourrait nous montrer le chemin vers plus d’humanité. Il se pourrait que la civilisation progresse mieux en reconnaissant ses origines animales, en les aimant, ainsi que la princesse du conte a aimé son rustre époux. Comme le suggère le conteur Olivier de Robert, l’ours que sans cesse les hommes tentent de combattre représenterait notre part rustique que nous voudrions détruire sans comprendre qu’elle est indispensable à notre survie. Elle est notre vitalité ! Comme nos ancêtres Jean de l’Ours, la princesse et l’aigle ont allié leurs qualités pour sortir du puits et comprendre le monde d’en haut, une société future évoluera avec la pleine conscience que sur terre, humains, animaux et plantes, nous sommes tous interdépendants.

 

VOILÀ MON INTERPRÉTATION… MAIS IL Y EN A PEUT ÊTRE D’AUTRES. QUELLE EST LA VÔTRE ?

 

Il existe de nombreuses versions du conte. En voici une… Cliquer

 

De part et d’autre des Pyrénées et en Occitanie, l’ours est élevé au rang de héros et célébré. Photo de gauche, fête de l’ours lors du carnaval à Prats de Mollo, dans les Pyrénées Orientales… Cliquer 

 

Dans de nombreuses cultures, animal mythique, nommé « être qui marche debout », ou « vieux père », l’ours est considéré comme un ancêtre de l’homme… Cliquer

 

Et pour conclure, voici comment rugissent les ours… Cliquer